Jean-Michel Blanquer : « Les enseignants ne pourront désormais plus prendre le virus comme une excuse, et devront se mettre au travail »

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Ambiance. Après les annonces gouvernementales sur le re confinement et les réunions avec les partenaires sociaux, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, a clairement exposé aux syndicats d’enseignants venus le rencontrer sa façon de penser.
Dans un entretien à nos collèges de Ouest-France, le ministre a expliqué pourquoi selon lui, les professeurs de l’enseignement primaire et secondaire ne participent pas comme ils le devraient à l’effort national face au virus, et sont les principaux responsables des lacunes éducatives qui résultent du confinement du mois de mars : « le virage numérique forcé par le confinement aurait pu être bien mieux entrepris et résulter en un beau succès, mais les enseignants ont délibérément choisis de traîner les pieds face à quelque chose qui bouleversait leurs petites habitudes, malgré la situation exceptionnelle à laquelle nous faisions face. C’est très malheureux, et j’ai signifié aux syndicats ma façon de penser. »

Selon nos sources, la décision de maintenir les établissements d’enseignement ouverts avec un protocole sanitaire renforcé ne plaisait pas au ministre, qui espérait retenter l’expérience de l’enseignement à distance afin de pouvoir la pérenniser, en vue de constituer une nouvelle philosophie et organisation éducative. De son aveu en off, il désire à l’avenir organiser une éducation reposant sur des regroupements d’établissements par niveau sur des plateformes de cours à distance, permettant de ne requérir que d’un seul enseignant par groupes d’environ 100 à 200 élèves, ce qui permettrait d’augmenter la compréhension de la matière et l’efficience du professeur, tout en économisant des coûts d’heures travaillées et en personnels inutiles.

Il devra malheureusement pour l’instant ronger son frein, le protocole sanitaire renforcé mis en place par ses services permettant selon pour l’instant : « d’assurer un taux effectif de 0 de contamination en milieu scolaire. Les seules éventuelles défaillances à anticiper seraient du cotés des élèves ou du personnel enseignant, qui seront dès lors placés sous la surveillance des chefs d’établissements. »

Et de conclure « les syndicats sont prévenus et les services académiques ont reçus les consignes gouvernementales. Ils seront avertis et très vigilants, afin de surveiller et d’assurer la continuité scolaire dans cette nouvelle période de confinement. Les enseignants sont les principaux responsables du décrochage lors du premier confinement, ils ne pourront désormais plus prendre le virus comme une excuse, et devront se mettre au travail sérieusement ».

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