Le recteur de l'ULB: "C'est trop dangereux d'autoriser les baptêmes si tôt!"

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À l’heure de la rentrée dans l’enseignement supérieur, l'inquiétude se fait sentir dans les couloirs.
Cela fait déjà 2 mois que les étudiant.e.s sont confiné.e.s et ne peuvent profiter ni de leurs cours à l'université, ni des festivités. Le confinement se termine bientôt et le pays s'ouvrira progressivement. Les universités sont cependant libres de décider quand pourront recommencer les cours et d'autres activités académiques. A l'Université Libre de Bruxelles (ULB), le recteur Yvon Englert assure que les cours présentiels pourront recommencer seulement l'année prochaine. Si le développement de la situation du COVID-19 est favorable, ceux ci reprendront donc le 16 septembre 2020. "La sécurité de nos étudiants est primordiale pour notre administration"- rassure le recteur- "nous envisageons même de prendre des mesures de sécurité profilactiques: masques et gel désinféctant à disposition des étudiants".

En même temps que l'année académique, la période de "bleusaille" recommence aussi à l'Université, durant laquelle des jeunes étudiant.e.s peuvent se faire baptiser les ainé.e.s et obtenir une penne, casquette folklorique des étudiant.e.s belges. Dans un contexte où la Première Ministre Sophie Wilmes a prononcé la semaine dernière l'interdiction des grands rassemblements et festivals jusqu'au 31 août, le recteur est intransigeant quant au déroulement des baptêmes: " C'est trop dangereux d'autoriser les baptêmes aussi tôt. Les conditions dans lesquelles se font les baptêmes ne peuvent pas répondre aux standard d'hygiène nécessaires. Les festivités sur le campus de l'ULB risqueraient d'être un vecteur très important de propagation du virus."

Insatisfaction des cours en ligne, inquiétude des étudiant.e.s par rapport aux nouvelles modalités de leurs examens, découvrez ici l'interview avec Jean Mossellet, secrétaire général de la Fédération des Etudiant.e.s Francophones sur l'inégalité des chances face au COVID-19.

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