La peine de morts en France

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L'ancien régime en France se traduit par l'élaboration de la monarchie absolue. Dans ce régime politique la peine de mort devient plus fréquente.Il existe sous l'ancien régime plus de vingt façon de mettre à mort les condamnés, certaines étaient « cruelles » et réservées aux crimes les plus affreux: l'écartellement, réservée aux régicides, le bûcher et la roue. Ces peines étaient extrèmement douloureuses et pouvaient durer un jour entier pour la roue. Au Moyen-Age, les nobles étaient décapités à l'épée ou la hache , la pendaison (meurtriers) le bûcher (hérétiques)le démembrement du pénis (les violeurs )la roue (brigands et meurtriers condamnés avec circonstances aggravantes) strangulation ( selon la gravité du crime )l'huile bouillante (faux monnayeurs) ; l'écartèlement (pour les parricides)
C est le boureau le maitre doeuve c' est un exécuteur des arrêts de justice qui doit infliger des peines corporelles ou la peine de mort.
Depuis le choix de la mise à mort par décapitation avec la guillotine(1792) la France n’aura pas changé de mode opératoire jusqu'à l’abolition.
A la révolution de 1789,le docteur Joseph Guillotin (député) présente la machine à décapiter (dont il ‘est pas l’inventeur) à l'Assemblée constituante. l’inégalité des lors de l’application de châtiment choque donc en 1791, la Constituante entreprend la réforme du Code pénal et la question de la peine de mort. Elle décide finalement de maintenir la peine de mort, mais la rend identique " tout condamné aura la tête tranchée " et arrete la torture.
La guillotine fut alors inventée jugé efficace rapide et égale.
1792 : La guillotine est inaugurée lors de l'exécution à Paris de Nicolas-Jacques Pelletier (le premier), un voleur . Pendant la Terreur, de septembre 1793 à juillet 1794,près de 50 guillotines seront installées en France et quelques 20 000 personnes seront exécutées.
1829 les idées abolitionnistes refont surface. Victor Hugo publie Le dernier jour d’un condamné
1830 La Révolution qui a lieu cette année est accompagnée de plusieurs propositions en faveur de l’abolition de la peine de mort mais seuls les supplices sont supprimés.
1848 Le Gouvernement provisoire abolit la peine capitale mais seulement pour les infractions de nature politique
1920 une loi est votée en France et stipule que l’avortement est strictement interdit. Lacontraception est également passible d’une amende, voire d’une peine de prison. Le gouvernement espère augmenter le taux de natalité. En 1942, l’avortement est déclaré "Crime contre l’État". Les femmes y ayant recouru ou l’ayant pratiqué seront condamnées à la peine de mort.
24 juin 1939 Edouard Daladier promulgue un décret-loi qui supprime la publicité des exécutions capitales et indique la fin des exécutions en place publique
1969-1977 7 exécutions ont lieu en France (tous par décapitation).
Le 10 septembre 1977, la France procédait à l’exécution de son dernier condamné à mort Hamida Djandoubi guillotiné à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
1981 le projet de loi d’abolition est déposé par Badinter est voté et adopté par les Assemblées.
Code pénal, code de justice militaire et textes législatifs complémentaires dressaient jusqu’en 1981 une longue liste de crimes passibles de la peine de mort.Il y a deux modes de conditions d’exécution de la peine capitale :
la fusillade quand le condamné relevait des tribunaux militaires ;
la décapitation dans tous les autres cas (article 12 du code pénal).le décret du 20 mars 1792, en vigueur en 1981, retenait la guillotine comme seul moyen d’exécution

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