Un grand réseau frauduleux démantelé au sein de l’UPEM

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D'importantes sommes d'argent, des voitures, des biens immobiliers ont été saisis dans ce coup de filet réalisé dans les locaux de l’UPEM.

Dans un communiqué, le parquet de Noisy le Grand a annoncé 538 500 euros, 16000 clé USB de l’ESIPE et 55900 stylos au logo de l’ESIPE et du matériel technologique de grande valeur (une imprimante 3D) dans le cadre d'une enquête sur un trafic de location de parking souterrain dans le campus de Noisy Champs. Les investigations ont débuté début mars 2019 par les enquêteurs de l’antenne OCRTIS de Noisy le Grand sur la base de renseignements dénonçant un responsable de filière au nom de B.B, comme organisateur d’un important trafic de location de parking souterrain sur la région Seine-Saint-Denis.

Les premiers éléments ont alors rapidement confirmé son implication ainsi que l’importance du patrimoine immobilier acquis par ce malfaiteur avec ça secrétaire pédagogique. Une commission rogatoire d’un juge d'instruction du tribunal de grande instance de Paris a permis de mettre en lumière “un réseau rayonnant sur le campus de l’UPEM et au Maroc, particulièrement organisé et « étanche"”, écrit le procureur de la République. Les enquêteurs ont alors identifié le principal lieutenant de la tête de réseau puis, à la faveur de surveillances, il était mis en évidence le rôle prépondérant joué par un enseignant de RDM de première année, lequel convoyait l’argent de la location des parkings souterrain du bâtiment Copernic.

Le 13 novembre dernier en fin de matinée, un dispositif était déployé sur le terrain qui permettait d’interpeller dans l’après-midi et la soirée les trois principaux mis en cause : deux hommes et une femme. Ce sont ces perquisitions qui ont permis la saisie des produits au logo de l’ESIPE et l’argent cités en début d'article.

La justice a aussi saisi plusieurs véhicules et immeubles au titre des avoirs criminels et la somme de 531 000 euros présente sur les comptes était également bloquée. En garde à vue, les mis en cause gardaient le silence ou ont nié toute implication. Ils ont été présentés le samedi 16 novembre au juge d'instruction et mis en examen puis placés en détention provisoire.

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