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C'est au terme d'une minitieuse enquête que le SRPJ de Montpellier est parvenu à identifier un trafiquant d'armes international résidant dans la région, prestataire au sein du groupe Orchestra.

Encore un coup dur pour le groupe Montpelliérain.
L'homme utilisait en fait une partie de la plate-forme logistique à des fins personnelles.

[Titre] Des munitions dans les couches [/Titre]

Tamboor, le nom évocateur ne semblait pas si bien choisi. L'homme expédiait au Yémen et en Syrie des munitions de fusil mitrailleur russe cachées dans les couches.
Interrogé par nos journalistes, Pierre Mestre s'excuse :
Nous avions bien constaté une explosion de nos coûts de transport,
mais nous pensions que cela provenait essentiellement des détours faits par nos camions à cause des gilets jaunes.
Le PDG du groupe ne manque pas de justifier la piètre santé économique du groupe par les surcoûts liés à ces transports illicites.


[Titre]Des collègues incrédules, quoi que....[/Titre]

D'un premier abord, rien n'aurait permis de deviner que derrière ce placide jeune homme se cachait un escroc d'envergure internationale.
Pourtant, notre envoyé spécial a recueilli des témoignages qui démontrent que certains avaient vu juste.

Interrogée par nos journalistes, Mme Héloïse V. nous précise : "Nous avions bien remarqué qu'il passait beaucoup de temps au téléphone et qu'il s'isolait pour ses appels mais nous n'avions rien suspecté jusqu'à l'arrivée des R.G."

M. Romuald K. : "C'est vrai que son départ a été précipité, et que sa voiture semblait souvent en surcharge. Nous pensions juste qu'il faisait du trafic de porc halal."

D'autres par contre n'y ont vu que du feu, ne suspectant pas un moment qu'il puisse s'agir là d'un individu particulièrement dangereux.

Mme Agnès V. témoigne : "Moi j'avais rien vu, j'avais kiné !"

D'autres collègues furent plus clairvoyants.
M. Stéphane A. ancien employé de l'entreprise : "Il ne m'avait jamais semblé très clair, avec ses cheveux gominés. Tout le monde a pris ça pour une obsession capillaire, mais moi je savais. J'ai préféré quitter l'entreprise que d'être complice de cette mascarade."

M. John Kiki*: "Il me faisait peur, dès le début. Il me regardait méchamment quand je voulais une chocolatine. Lui et le sosie de Alice Cooper, ils me faisaient très peur !"

(* le nom a été légèrement modifié pour assurer l'anonymat)


[Titre] Un homme qui proférait des menaces déguisées [/Titre]


M. Ludovic D. témoigne : "Il nous disait souvent 'je vais lâcher une bombe', mais on croyait qu'il allait juste poser une pêche... C'est vrai qu'il y allait souvent, et que c'était cataclysmique. On ne pensait pas qu'il récoltait des gaz pour des armements interdits par la convention de Genève."

Mr Florian G, entre deux bouchées de Burger King, témoigne :
Quand il parlait de gazer le plateau, on croyait que c'était scato, on ne pensait pas qu'il nous menaçait pour de vrai.


[Titre] Un suspect aujourd'hui en fuite [/Titre]

Lors de l'intervention du GIGN et du PSIG ce mardi matin, les représentants des forces de l'ordre ont trouvé un bureau désespérément vide. Les témoignages confirment que se sentant probablement menacé, le suspect aurait argué d'une nouvelle mission (probablement fictive) pour quitter les lieux au plus vite, la Clio blanche quittant le rond point dans un nuage de fumée avec je cite "Le cul qui traînait par terre" tant elle devait être chargée de matériels de contrebande divers.

Sur les anciens emplacements de l'entrepôt de Saint-Aunès, en lieu et place des armes de contrebande, les policiers n'ont retrouvé que quelques layettes souillées et couches Tamboor usagées.

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