Elle ne voulait pas se faire dénuder pour une opération, elle meurt, la famille attaque le chirurgien

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C'est une bien triste histoire que celle de David D. chirurgien au centre hospitalier de Nantes.

Le 15 septembre 2017, Julie S. une patiente revendiquant son féminisme a été admise aux urgences alors qu'elle venait d'avoir un accident de voiture. Elle devait se faire opérer pour stopper une hémorragie interne au niveau de l'abdomen.
Le hic: Encore consciente, elle expliqua au seul chirurgien de garde qu'elle ne souhaitait pas que quelqu'un la regarde nue, considérant cela comme une agression sexuelle.
Le chirurgien tenta de la raisonner en lui expliquant la nécessité vitale d'une telle opération, et qu'il n'était pas possible d'opérer par dessus les vêtements pour des raisons de stérilité. Ce à quoi la femme rétorqua "qu'un outil médical rentrant dans mon corps inerte était dans tout les cas une agression sexuelle".
Le chirurgien lui fit alors signer une décharge et elle décéda quelques heures plus tard.
Le lendemain sa famille endeuillé déposa une plainte pour non assistance a personne en danger.
Le témoignage du père de la défunte: "Je ne sais pas ce que j'ai le droit de vous dire, voyez avec mon épouse..."
Celui de la mère: "Le médecin n'a pas cherché toutes les solutions possibles, il aurait du soigner ma fille tout en respectant ses choix... Mais en la laissant mourir il a tout simplement souligné qu'en tant qu'homme il a imposé son droit de vie et de mort patriarcale sur ma fille en lui ayant préalablement mis une pression morale pour qu'elle signe elle même son arrêt de mort."

Le conseil des médecins s'est rapidement réuni et a radié le chirurgien de l'Ordre des Médecins pour ''non respect des convictions et mise en danger de la vie d'autrui".
Une enquête a d'ailleurs été ouverte pour cette dernière accusation par la police judiciaire de Nantes. Le chirurgien risque jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75000€ d'amende...

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