J.F. Copé lance une bombe à 4j du 1er tour : C'est décidé, je soutiens Philippe Poutou !

Vous êtes sur un site satirique. Ne le prenez pas sérieusement. C'est une blague.

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Depuis la brillante prestation de Philippe Poutou lors du débat présidentiel à 11 sur BFM TV, Jean François Copé ne tarit plus d'éloges à l'égard du révolutionnaire du NPA. Ce matin sur Europe 1, l'ancien candidat malheureux de la primaire de la droite (il avait presque été battu par le vote blanc) lance une véritable bombe qui pourrait bouleverser les intentions de vote du premier tour et peser sur les français encore indécis :

"Il dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas! Ça fait 30 ans que je suis en politique et enfin quelqu'un, qui, comme moi, ne fait pas de langue de bois!", a affirmé ce matin l'homme politique.

On le retrouve un peu plus tard dans la piscine de Ziad Takieddine : "Poutou n'a jamais trempé dans aucune affaire", surenchérit-il en sortant de l'eau : "il a toujours été droit dans ses bottes, sans aucune casserole. C'est un homme du peuple, un homme intègre. Comme moi! Tout l'inverse de Fillon avec toutes ses affaires !". Avant d'ajouter : "C'est sur ce genre de détails qu'on se retrouve Philippe et moi".

Sortant un petit pain à 10 centimes d'euros de son sac, Jean François Copé ne s'arrête plus : "Voter pour un homme qui n'a jamais été élu, voilà le vrai enjeu de cette présidentielle ! Fini les hommes et les femmes qui font de la politique leur métier", hurle celui qui n'a cumulé que les postes de président de l'UMP, maire de Meaux, et député de Seine-et-Marne.

Bref, le temps presse et Jérome Lavrieux, un carnet estampillé Bygmalion à la main, l'attend à l'entrée de sa maison. Se retournant, il lache le scoop de la journée: "J'irai voter Poutou car il faut voter pour un homme honnête, c'est décidé".

L'homme est pressé. Mais il a tout de même le temps de lancer un message subliminal : "Je profite que vous me donniez la parole pour embrasser Gabriel Jombart, un ami, un proche, qui n'a jamais cessé de me soutenir même quand tout le monde se foutait de moi avec mes 0.3 à la primaire de la droite. C'est son anniversaire et j'aurai aimé être à ses cotés aujourd'hui".

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