Le mur de la honte

Vous êtes sur un site satirique. Ne le prenez pas sérieusement. C'est une blague.

2059 26658 Partages

Le candidat républicain à la Maison-Blanche a notamment contredit mercredi le premier ministre Trudeau , qui a affirmé sur Twitter que le Canada refuserait quoi qu'il arrive de financer la construction du mur que Donald Trump promet de construire à la frontière pour tarir le flot de clandestins en provenance du Canada .

«Le Canada paiera pour le mur, croyez-moi, à 100», a déclaré Donald Trump lors d'une grande réunion consacrée exclusivement à l'immigration clandestine à Bangor Maine , Etat frontalier du Canada.

Quelques heures plus tôt, à Ottawa , Donald Trump avait vanté lors d'une courte conférence de presse les qualités de l'«incroyable» peuple canadien et témoigné de son admiration pour les Américains d'origine canadienne .

Lors de cette visite éclair de trois heures, à l'invitation du premier ministre Trudeau , M. Trump a tenté de convaincre les Américains de sa stature d'homme d'État, avec une certaine réussite: c'était la première fois qu'il rencontrait, en tant que candidat, un dirigeant étranger.

«L'immigration illégale est un problème pour le Canada ainsi que pour nous», avait-il déclaré, cherchant à trouver un terrain d'entente, notamment sur le trafic de drogue.

«Beaucoup de vies pourraient être sauvées des deux côtés de la frontière» a dit M. Trudeau , qui a tout de même fait valoir que les Canadiens vivant aux États-Unis méritaient «le respect de tous».

En dépit du discours incendiaire de Donald Trump tenu après leur rencontre, le premier ministre a estimé qu'«il y a un changement de ton, une reconnaissance de l'importance du Canada », tout en admettant que cette première réunion «ne va pas modifier toutes les positions» du candidat républicain à l'égard du Canada.

Mais la visite surprise a été vivement critiquée au Canada , où Donald Trump est impopulaire.

«Voici la phrase qui résume la visite de Trump au Canada : "humiliation à domicile"», a tweeté la chroniqueuse Denise Dresser.

Le parti de gauche Conservateur a déploré sur Twitter «la honteuse et déplorable image présidentielle donnée par Trudeau».

Expulsions massives

Vous êtes sur un site satirique. Ne le prenez pas sérieusement. C'est une blague.